Louise Michel
Louise Michel est née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne), morte le 9 janvier 1905 à Marseille, à 75 ans, et reste connue pour son implication dans la Commune de Paris en 1871.
Institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne française aux idées féministes, devenue auteure, elle l’une des figures majeures de la Commune, durant laquelle elle s’est impliquée tant politiquement que militairement en intégrant les rangs de la Garde nationale.
Elle est aussi une des représentantes les plus célèbres de la part prise par les femmes dans la Commune de Paris.
Déportée en Nouvelle-Calédonie pour son implication dans la Commune, elle s’y convertit à la pensée anarchiste, avant de revenir en Métropole en 1880, où elle multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Surveillée par la police, elle est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans à Marseille.
Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan, et est connue comme la première à arborer le drapeau noir, le popularisant au sein du mouvement libertaire.
La petite Louise naît à Vroncourt-la-Côte en Haute-Marne, dans l’Est de la France, le 29 mai 1830.
Elle est la fille d’une servante nommée Marie-Anne Michel et d'un père déclaré inconnu, mais qui aurait été le fils du châtelain local Laurent Demahis.
Elle grandit en effet dans le chateau familial des Demahis, et c’est Laurent Demahis qui est éloigné du château.
Louise y est élevée, près de sa mère, dans la famille des parents de Laurent Demahis, qu’elle appelle ses grands-parents.
Jusqu'à ses 20 ans, Louise porte ainsi le patronyme de son grand-père Étienne-Charles Demahis (1762-1845), qui fut sous l'Ancien régime avocat au Parlement de Paris et descendait d'une famille de la noblesse de robe (de Mahis) remontant au XVIIe siècle.
C’est lui qui lui donne le goût d'une culture classique comprenant l'héritage des Lumières, notamment Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Elle reçoit une instruction solide, une éducation libérale et semble avoir été heureuse. Elle se passionne ensuite pour les textes romantiques et révolutionnaires de Victor Hugo.
Elle aurait fait preuve, très jeune, d'un tempérament altruiste.
Quand ses grands-parents Demahis meurent, en 1850, son appartenance à ce milieu social aisé prend fin, même si elle et sa mère sont dotées par eux d'un petit pécule.
Les deux femmes doivent alors quitter le château de Vroncourt, mis en vente par la veuve et les enfants légitimes de Laurent Demahis.
Jusqu'alors connue à Vroncourt comme Mademoiselle Demahis, Louise doit abandonner ce nom pour prendre celui de sa mère, Marie-Anne Michel.
Etudes et débuts professionnels
À partir de 1851, Louise Michel poursuit des études à Chaumont, toujours en Haute-Marne, où elle obtient le brevet de capacité, ce qui devrait lui permettre d’exercer la profession de «sous-maîtresse», l’équivalent d’institutrice aujourd'hui.
Or, elle refuse de prêter serment à l’empereur français Napoléon III, ce qui est nécessaire pour être institutrice.
Elle crée alors en septembre 1852, à 22 ans, une école libre à Audeloncourt (toujours en Haute-Marne), où elle commence à enseigner durant une année. Elle y exerce une année
Fin 1854, elle ouvre une autre école à Clefmont (Haute-Marne), où elle enseigne une autre année, avant d’ouvrir encore une école, cette fois à Millières (toujours en Haute-Marne) en 1855.
Elle décide alors de quitter la Haute-Marne pour Paris.
Paris et ses débuts de militante
En 1856, Louise Michel arrive dans la capitale et commence alors pour elle une période d’intense activité enseignante, et de formation militante.
Pendant les quinze ans qui suivent, elle poursuit avec passion son activité d'enseignante.
Elle trouve dès son arrivée une place de sous-maîtresse dans le 10e arrondissement, rue du Château-d'Eau, dans la pension de Madame Vollier, avec laquelle elle entretient des rapports quasi filiaux.
En 1865, elle ouvre un externat au 5, rue des Cloÿs, puis un autre cours 24, rue Oudot en 1868.
Elle décide de passer les épreuves du baccalauréat, et pour préparer suit les cours d'instruction populaire de la rue Hautefeuille, dirigés par les républicains Jules Favre et Eugène Pelletan, ce qui élargit son horizon politique.
Elle se met également à écrire, notamment des poèmes, sous le pseudonyme d’Enjolras.
Elle devient sociétaire de l'Union des poètes en 1862, et se rapproche d’autres écrivains.
Elle entretient notamment une correspondance avec Victor Hugo, l'écrivain et le républicain le plus célèbre et le plus respecté de l’époque, commencée en 1850.
Elle lui adresse quelques poèmes et vient même le voir à son retour à Paris après la chute de l'Empire.
Il interviendra d’ailleurs pour elle en janvier 1871, la dépeignant telle « Judith la sombre Juive » et « Aria la Romaine » dans son poème Viro Major, femmes aux destins exceptionnels et tragiques, et la défendra pendant sa déportation.
Leur correspondance dure jusqu'en 1879.
Tournant révolutionnaire
Progressivement, Louise est introduite dans les milieux révolutionnaires, notamment à la fin de l'Empire, à partir de la fin des années 1860s.
Elle rencontre Jules Vallès, Eugène Varlin, Raoul Rigault et Émile Eudes, et collabore à des journaux d’opposition comme Le Cri du peuple.
En 1869, elle devient secrétaire de la Société démocratique de moralisation, ayant pour but d’aider les ouvrières.
Elle est devenue une adepte du mouvement révolutionnaire et républicain socialiste fondé par Auguste Blanqui.
En août 1870, à 40 ans, en pleine guerre franco-prussienne, elle manifeste contre l'arrestation des blanquistes Eudes et Brideau.
En septembre, après la chute du Second Empire, elle participe au Comité de vigilance des citoyennes du 18e arrondissement de Paris, dont elle est élue présidente le 1er novembre. Elle y rencontre le militant Théophile Ferré, dont elle tombe passionnément amoureuse.
Commence alors le siège de Paris, à la fin de la guerre franco-allemande de 1870, à partir du 17 septembre 1870, alors que la ville est encerclée par les troupes allemandes.
La résistance parisienne ne les empêche pas de progresser au nord de la Loire durant l'automne 1870.
Dans Paris affamé par le siège, Louise crée une cantine pour ses élèves.
Commune de Paris
Lorsque les manifestations pour créer une Commune révolutionnaire commencent, en janvier 1871, Louise Michel est très active, notamment en tant que membre du Comité de vigilance de Montmartre aux côtés de Paule Minck, Anna Jaclard et Sophie Poirier.
Propagandiste, garde au 61e bataillon de Montmartre, ambulancière, et combattante, elle anime aussi le Club de la Révolution à l'église Saint-Bernard de la Chapelle.
Selon une anecdote fameuse, le 22 janvier 1871, en habit de garde nationale, elle fait feu sur l'Hôtel-de-Ville lors d'une manifestation réprimée dans le sang par le général Vinoy.
Les 17 et 18 mars, elle participe activement, armée, à l'affaire des canons de la garde nationale sur la butte Montmartre. Femmes, enfants, gardes fédérés entourent les soldats qui fraternisent avec cette foule joyeuse et pacifique.
Elle rencontre Georges Clemenceau, maire de Montmartre, qui tente alors une médiation.
Louise Michel fait alors partie de l’aile révolutionnaire la plus radicale aux côtés des anarchistes, et pense qu’il faut poursuivre l’offensive sur Versailles pour dissoudre le gouvernement d’Adolphe Thiers, qui n’a alors que peu de troupes.
Elle se propose même comme volontaire pour se rendre seule à Versailles et tuer elle-même Thiers… Mais son n’est pas suivie et le projet avorte.
En avril-mai, lors des assauts versaillais contre la Commune, elle participe aux batailles de Clamart, Issy-les-Moulineaux et Neuilly.
Elle fait partie du 61e bataillon de marche de Montmartre et sert également comme ambulancière.
Sa bravoure est même mentionnée dans le Journal officiel du 10 avril.
Lors de la “Semaine sanglante” en mai, elle participe au combat de rue au cimetière de Montmartre puis sur la barricade de Clignancourt.
Cependant, elle apprend que les autorités ont fait arrêter sa mère, et le 24 mai, pour la faire libérer, elle se rend.
Louise Michel est alors envoyée au camp de Satory près de Versailles, puis à la prison des Chantiers à Versailles et, à partir du 15 juin, à la maison de correction de Versailles.
Le 28 juin, elle est interrogée pour la première fois par le conseil de guerre : Louise Michel y déclare devant ses juges :
« Ce que je réclame de vous, c'est le poteau de Satory où, déjà, sont tombés nos frères ; il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Eh bien, on a raison. Puisqu'il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n'a droit aujourd'hui qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part, moi ! »
Alors que la plupart des accusés cherchent à sauver leur vie en minimisant leur action, elle revendique les crimes et délits dont on l'accuse et réclame la mort au tribunal :
« Si vous n'êtes pas des lâches, tuez-moi ».
Le lendemain, elle fait la une de tous les journaux.
En hommage, Victor Hugo lui dédie un poème intitulé ‘Viro Major’, qui jouera un grand rôle dans sa postérité.
Le 19 septembre, elle est transférée à la prison d'Arras, d'où elle écrit une lettre à l'abbé Folley le 13 novembre.
Ramenée à Versailles en novembre, elle y assiste aux exécutions et voit mourir ses amis et proches, parmi lesquels Théophile Ferré, exécuté avec l’ancien ministre de la Guerre de la Commune, Louis Rossel, le 28 novembre 1871.
Elle parvient à lui faire parvenir un poème d’adieu : Les Œillets rouges.
Elle est condamnée par le conseil de guerre à la déportation à vie dans une enceinte fortifiée le 16 décembre.
Elle refuse de faire appel et est transférée à la Maison centrale d'Auberive, le 21 décembre 1871, où elle reste jusqu'au 24 août 1873.
La presse versaillaise la surnomme « la Louve avide de sang », « la Bonne Louise », la « nouvelle Théroigne », ou encore la « dévote de la révolution ».
Louise Michel est embarquée à Saint-Martin-de-Ré, sur le Virginie le 9 août 1873 pour être déportée en Nouvelle-Calédonie.
À bord, elle fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune.
Ses biographes que c’est au contact de cette dernière que Louise Michel devient anarchiste.
Elle arrive Nouvelle-Calédonie après quatre mois de voyage le 8 décembre et est débarquée à la presqu'île de Ducos le 13 décembre.
Elle reste sept ans en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d’un autre régime que celui des hommes ou d'une grâce individuelle.
Elle y crée le journal Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie, apprend une langue kanak et traduit dans une langue poétique plusieurs des mythes fondateurs des kanak, dont un mythe portant sur le déluge.
Elle éditera en 1885 Légendes et chansons de gestes canaques.
S'intéressant aux langues kanak et à la langue pidgin qu'est le bichelamar, elle aussi cherche à instruire les autochtones kanak en français, et, contrairement à certains communards qui s’associent à leur répression, elle prend leur défense lors de leur révolte de 1878.
Elle obtient l’année suivante l’autorisation de s’installer dans la capitale, Nouméa, et de reprendre son métier d’enseignante : elle enseigne d’abord auprès d’enfants de déportés, notamment des Algériens de Nouvelle-Calédonie, de gardiens, puis dans des écoles de filles.
Elle instruit les kanak adultes le dimanche, inventant toute une pédagogie adaptée à leurs concepts et leur expérience.
Elle reçoit des lettres et des mandats de Georges Clemenceau, alors député républicain radical, qui défend l'amnistie pour les communards, et lui voue une grande admiration.
Par une décision du 8 mai 1879, sa peine est commuée en déportation simple, peine commuée à 10 ans de bannissement à partir du 3 juin 1879 avant une remise du reste sa peine par une autre décision du 16 décembre 1879.
Retour en France
Louise Michel est de retour à Paris le 9 novembre 1880, après avoir débarqué dans le port de Dieppe. Elle y est chaleureusement accueillie par la foule qui l'acclame aux cris de « Vive Louise Michel! Vive la Commune ! À bas les assassins ! ».
À Paris, ce sont près de 10 000 personnes qui viennent l'acclamer à la gare Saint-Lazare.
Dans la capitale, elle reprend son activité militante, infatigable, donnant de nombreuses conférences, intervenant dans les réunions politiques.
Elle se réclame jusqu’à sa mort du mouvement anarchiste.
Deux mois après son retour, elle commence à faire publier sous forme de roman-feuilleton son ouvrage La Misère, qui remporte un vif succès.
Le 18 mars 1882, lors d’un meeting salle Favié à Paris, désireuse de se dissocier des socialistes autoritaires et parlementaires, Louise Michel se prononce sans ambigüité pour l’adoption du drapeau noir par les anarchistes, socialistes libertaires.
Elle déclare : « Plus de drapeau rouge mouillé du sang de nos soldats. J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions. »
Son engagement se concrétise par l’action et le 9 mars 1883, elle mène aux Invalides, avec Émile Pouget, une manifestation au nom des « sans-travail ».
Elle dégénère rapidement en pillages de trois boulangeries et en affrontement avec les forces de l'ordre.
Louise se rend aux autorités quelques semaines plus tard, et est condamnée en juin à six ans de prison assortis de dix années de surveillance de haute police, pour « excitation au pillage ».
Elle est libérée au bout de trois sur intervention du député Clemenceau, notamment pour qu’elle puisse revoir sa mère sur le point de mourir.
Pourtant dès août, elle est de nouveau emprisonnée pour quatre mois à cause d'un discours prononcé en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Étienne Susini. Refusant de faire appel, elle est finalement relâchée en novembre à la suite d'une remise de peine.
Elle continue de militer avec radicalité, malgré une bronchite chronique dont elle souffre des années.
Le 9 août 1888 au cours d’un meeting en pleine grève des terrassiers au cours duquel Joseph Tortelier prend la parole devant 400 personnes, elle est présente aux côtés de Charles Malato. Tortelier déclare : « Ce n’est que par la grève universelle que l’ouvrier créera une société nouvelle, dans laquelle on ne trouvera plus de tyrans. »
En 1890, après des nouvelles manifestations et arrestation, en juillet, Louise se réfugie à Londres.
Elle y gère une école libertaire pendant quelques années.
Deuxième retour en France
À son retour le 13 novembre 1895, elle est à nouveau accueillie par une manifestation de sympathie à la gare Saint-Lazare.
En 1895, elle fonde le journal Le Libertaire en compagnie de Sébastien Faure.
Pendant les dix dernières années de sa vie, Louise Michel multiplie les conférences à Paris et en province, accompagnées d'actions militantes, et ce, malgré sa fatigue.
Elle est devenue une grande figure révolutionnaire et anarchiste.
Elle continue de se rendre à Londres, en compagnie d’amis militants.
Le 27 juillet 1896, elle y assiste au congrès international socialiste des travailleurs et des chambres syndicales ouvrières.
Elle fréquente le cercle anarchiste de Charlotte-Street, à Soho.
Quelques mois avant sa mort, d'octobre à décembre 1904, alors âgée de 74 ans, Louise Michel se rend en Algérie pour une tournée de conférences.
Derniers jours
Après une série de conférences données dans les Alpes en décembre 1904, elle prend froid à Sisteron, ce qui aggrave la bronchite chronique dont elle souffre depuis des années.
Elle est emmenée à Marseille, où les médecins concluent à une pneumonie.
Elle meurt, le 9 janvier 1905, à Marseille à l’hôtel de l’Oasis, boulevard Dugommier.
Le matin du 22 janvier, ses funérailles ont lieu à Paris, où se rend une foule de plusieurs milliers de personnes.
Elle est inhumée au cimetière de Levallois-Perret.
À LIRE, À VOIR
Ses livres
Ses mémoires, publiés depuis 1886
Mémoires, tome I, Paris, 1886
La Commune, Histoire et souvenirs, Paris, 1898
Fictions et autres (sélection)
La Misère, Paris, 1882
Contes et légendes, Paris, 1884
Les Crimes de l’époque : nouvelles inédites, Paris, 1888
Le Rêve, Paris, 1898
Poésie
La Marseillaise noire, Paris, 1865
À mes frères, prison de Versailles, 1871
Chanson
L'Internationale noire, l'Almanach du Père Peinard, 1897, sous le titre de Chant international.
La Danse des bombes, avril 1871
Autres
Légendes et chansons de gestes canaques, Nouméa, 1875
Le Gars Yvon, légende bretonne, Paris, 1882
La Commune, Histoire et souvenirs, Paris, 1898
Livres sur Louise Michel
La Vierge rouge. Louise Michel, d’après des documents inédits, avec quatre portraits, de Irma Boyer, (André Delpeuch éd., 1927)
Louise Michel ou la révolution romantique, de Pierre Durand, Éditeurs Français Réunis, 1971
Louise Michel, la passion, également de Pierre Durand, éd. Le Temps des cerises, Pantin, 2005
Vive Louise Michel ! Célébrité et postérité d’une figure anarchiste, de Sidonie Verhaeghe, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2021
Louise Michel : la vierge rouge, une bande dessinée - scénario de Mary M. Talbot, dessins de Bryan Talbot, La Librairie Vuibert, 2016, 144 p.
À écouter
La vie de Louise Michel, révolutionnaire, anarchiste et écrivaine
France Culture
À voir
Le film Louise Michel, la rebelle, réalisé par Sólveig Anspach, sorti en France le 7 avril 2010, avec Sylvie Testud.
> Ce film traite de la période de sa déportation en Nouvelle-Calédonie.
Le film d’animation de Michel Ocelot Dilili à Paris, raconte l'histoire d'une jeune fille kanake devant résoudre un mystère d'enlèvements de fillettes dans le Paris de la Belle Époque, avec l’aide de Louise.
Louise Michel : la vierge rouge, un documentaire FR3 Nancy de Michel Guillet, diffusé le 3 décembre 1978 (26 minutes)
Louise Michel - Quelle Histoire - TV5 Monde
Petite vidéo animée
https://www.youtube.com/watch?v=1Tj_RdT-3-s
10 choses à savoir sur Louise Michel - Culture Prime (FTV)
> ici : https://www.youtube.com/watch?v=G_eLBBCC1xs
À connaître
Louise Michel, la louve, d'Alain Duprat, pièce de théâtre créée à Levallois en 2013