Simone Weil
Biographie détaillée, par Mélissa Chemam
Famille et jeunesse
Simone Weill naît à Paris, le 3 février 1909, dans une famille fortunée et cultivée de bourgeoisie intellectuelle juive, mais agnostique. La famille habite alors au 19, boulevard de Strasbourg.
À table, on y parle en allemand ou en anglais, d’art et de littérature, jamais de sport ni de météo, et les enfants n’ont pas de jouets, seulement des livres. Du côté paternel, la famille est alsacienne d’origine, mais installée à Paris depuis plusieurs générations. Son père, Bernard Weil, est chirurgien-militaire. Sa mère, Salomea Reinherz, est née à Rostov-sur-le-Don, dans le Sud de la Russie, et a été élevée en Belgique.
Simone Weil a un frère de trois ans son aîné, André Weil, dont elle est très proche, et qui deviendra un mathématicien de grande renom. Elle se montre très peu coquette, peu féminine. Sa mère aurait préféré un garçon, selon les biographes, et Simone signe même certaines de ses lettres par « Simon ». C'est une enfant à la santé délicate, très doué intellectuellement, et aussi incroyablement sensible, surtout à la souffrance d’autrui.
Dans son article pour Science et bien commun, Philippe Etchecopar écrit : “Simone Weil développa très tôt un sentiment de solidarité avec ceux qui souffraient : à six ans elle refusa de manger du sucre lorsqu’elle apprit que dans les tranchées les soldats en étaient privés! Cette volonté de s’imposer les souffrances des « opprimés » fut un des traits de sa vie.”
Elle s’intéresse très tôt aux idées de gauche, vend même des exemplaires de L’Humanité à à peine 10 ans, puis se définira un temps comme bolchévique.
En 1913, vers 14 ans, elle traverse “une crise profonde” et pense même à se suicider. Elle souffre d’un manque d’estime d’elle-même, et de la comparaison avec les succès de son frère, qu’elle résume ainsi : “l’impression de ne pas pouvoir avoir accès au Monde des Idées où résident la Vérité et la Beauté”.
Sa famille voyage ensuite beaucoup car son père est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, au sein du Service de santé, et toute la famille suit ses différentes affectations : d’abord à Neufchâteau, puis Menton et Mayenne d'avril 1915 à août 1916 ; puis en Algérie, à Chartres et à Laval d'octobre 1917 à janvier 1919.
Simone étudie notamment au lycée de jeunes filles de Laval.
Etudiante brillante en philosophie
En 1924-1925, Simone Weil, de retour à Paris, suit les cours du philosophe René Le Senne au lycée Victor-Duruy, et obtient, en juin 1925, le baccalauréat de philosophie à seize ans.
En octobre 1925, elle entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV, où elle passe trois ans. Elle y a pour professeur le philosophe Alain, qui demeurera un important maître à penser pour elle, et dont elle était l’une des élèves préférées.
Simone de Beauvoir, d'un an son aînée, croise son chemin en 1926 dans la cour de la Sorbonne, accompagnée d'une « bande d'anciens élèves d'Alain », avec dans sa poche un numéro de Libres propos et L’Humanité.
Elle témoigne dans ses Mémoires d'une jeune fille rangée (1958) de la petite notoriété dont Weil bénéficiait déjà : « Elle m'intriguait, à cause de sa réputation d'intelligence et de son accoutrement bizarre... Une grande famine venait de dévaster la Chine, et l'on m'avait raconté qu'en apprenant cette nouvelle, elle avait sangloté : ces larmes forcèrent mon respect plus encore que ses dons philosophiques. »
Simone Weil entre à l’École normale supérieure en 1928, à 19 ans. Son mémoire de diplôme d'études supérieures, rendu en 1930, porte sur Science et Perception dans l’oeuvre de Descartes.
En 1931, elle est reçue septième à l'agrégation de philosophie, à 22 ans, et commence une carrière de professeur au lycée du Puy-en-Velay, avant d'autres postes dans divers lycées de province.
Idées profondément humanistes, mises en pratiques, et syndicalisme
Au cours de l'hiver 1932-1933, au Puy-en-Velay, Simone Weil se joint au mouvement de grève contre le chômage et les baisses de salaires, et se montre solidaire des syndicats ouvriers, ce qui provoque un certain scandale.
Décidée à vivre avec cinq francs par jour, comme les chômeurs du Puy, elle sacrifie tout le reste de ses émoluments de professeur à la Caisse de Solidarité des mineurs. Syndicaliste de l’enseignement, elle milite dans l'opposition interne à la CGTU, et elle est favorable à l’unification syndicale avec la CGT. Elle écrit dans les revues syndicalistes révolutionnaires L’École émancipée et La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte, notamment sous le pseudonyme de « S. Galois ».
Elle suit avec beaucoup d’attention l’évolution de l’expérience communiste en Union soviétique, et participe à partir de 1932, au Cercle communiste démocratique de Boris Souvarine, qu’elle a connu par l’intermédiaire de l'anarcho-syndicaliste Nicolas Lazarévitch.
Au cours de l'été 1932, elle passe quelques semaines en Allemagne, pour tenter comprendre les raisons de la montée en puissance du nazisme. À son retour, elle commente l’arrivée au pouvoir de Hitler dans plusieurs articles, entre autres dans La Révolution prolétarienne. Elle écrit aussi dans la revue marxiste La Critique sociale, en 1933 et 1934.
À partir de septembre 1934, elle demande un congé d'une année pour études personnelles, abandonne provisoirement sa carrière d'enseignante, et décide d’expérimenter la condition d'ouvrière, afin d'avoir une conscience parfaite du malheur.
Elle veut penser le rapport entre la technique moderne, la production de masse et la liberté : en décembre, elle devient ouvrière sur presse à l’usine Alsthom dans le 15e arrondissement de Paris, puis elle travaille à la chaîne aux Forges de Basse-Indre, à Boulogne-Billancourt, et enfin, jusqu'au mois d'août 1935, comme fraiseuse chez Renault.
Elle connaît la faim, la fatigue, l'oppression du travail à la chaîne à un rythme forcené, le licenciement et l'angoisse du chômage. Elle note ses impressions dans son Journal d’usine. Malheureusement, sa mauvaise santé l'empêche de poursuivre ce travail en usine. Simone Weil souffre en particulier de maux de tête qui dureront toute sa vie.
Elle reprend son métier de professeur de philosophie au lycée de Bourges, à l'automne 1935, et donne une grande partie de ses revenus à des personnes dans le besoin. Elle prend ensuite part aux grèves de 1936 et milite avec passion pour un pacifisme intransigeant entre États.
En août 1936, malgré son pacifisme, elle s’engage dans la guerre d’Espagne, aux côtés des anarchistes et des révolutionnaires, parfois témoin d’injustices dans deux côté. Gravement brûlée le 25 septembre, elle doit repartir pour la France. Elle écrit plus tard : « Le malheur des autres est entré dans ma chair et dans mon âme ».
Elle en apprend que l’homme peut être faible face au mal, impuissant à se sauver seul, et qu’en entraîné par la force collective du groupe, l'individu peut céder à l'adoration de la puissance du groupe… Puis, elle affirme finalement son hostilité au régime instauré par Staline, et critique alors le communisme soviétique.
Simone Weil abandonne alors le rationalisme d'Alain et une philosophie centrée sur l’homme. Comme l’explique le philosophe Emmanuel Gabellieri dans son oeuvre sur Weil, la pensée de celle-ci franchit à ce moment-là un seuil important, grâce à la révélation que seul “l'amour surnaturel” est capable de répondre au malheur.
Seconde Guerre mondiale
Au printemps 1940, Weil propose aux autorités militaires françaises la formation d'un corps mobile d'infirmières de première ligne, destiné à soigner des soldats, croyant que les soldats français se battraient dans la capitale. Son « Projet d'une formation d'infirmières de première ligne » est approuvé par son ami Joë Bousquet et fait aussi l'objet d'un rapport favorable du Ministère de la Guerre en mai 1940.
Mais la rapidité de l'avancée allemande empêche de réaliser ce projet. Lorsque Paris est déclarée « ville ouverte », le 13 juin 1940, Weil se réfugie avec sa famille à Marseille où elle participe à des actes de résistance.
À Marseille, en 1940-41, elle commence la rédaction de ses Cahiers. Elle se considère alors “chrétienne selon l’Évangile", et réfléchit aux dogmes du catholicisme, cherchant des réponses à la fois dans les livres sacrés des Égyptiens, des Hébreux, des Hindous, mais aussi chez saint Jean de la Croix et saint Thomas d'Aquin.
De peur de se tromper sur des questions comme l'Incarnation ou l'Eucharistie, elle va trouver le prêtre dominicain et résistant français connu sous le nom de père Perrin. En juin 1941, il écrit à Gustave Thibon pour lui demander d'accueillir Simone Weil dans sa ferme en Ardèche : « Elle est exclue de l'université par les nouvelles lois et désirerait travailler quelque temps à la campagne comme fille de ferme ».
Après un premier refus, Gustave Thibon accepte finalement, et Weil est embauchée comme ouvrière agricole et mène une vie privée de tout confort durant plusieurs semaines, jeûnant et renonçant à la moitié de ses tickets d'alimentation au profit des résistants. Durant ce séjour à la ferme et jusqu’en 1942, elle fait une lecture intégrale du Nouveau Testament, s’attachant tout particulièrement à l’Hymne sur l'Abaissement du Christ dans l'Épître aux Philippiens de Paul de Tarse.
Le découverte de la prière du Notre Père l’amène à en rédiger un commentaire spirituel et métaphysique où s'exprime aussi sa conception des relations de l'homme au temps.
De retour à Marseille, à l’automne 42, elle reprend ses discussions avec le père Perrin, avec le projet de réunir les plus beaux textes de tout ce qui a été écrit sur Dieu et sur son amour, sa bonté et les moyens d'aller à lui. Elle traduit alors de nombreux textes du grec ancien (Platon, Anaximandre, Eschyle, Sophocle, mais aussi saint Jean) et du sanskrit, qu'elle lit et commente dans des réunions amicales.
Les études qu'elle rédige ainsi sur la philosophie grecque, en particulier sur Platon, sont rassemblées après la guerre dans deux volumes : La Source grecque et Intuitions pré-chrétiennes. Elle entre en contact avec Les Cahiers du Sud, la revue littéraire la plus importante de la France libre, et y collabore sous le pseudonyme d'Émile Novis, anagramme de son nom. Elle participe à la Résistance en distribuant les Cahiers du Témoignage chrétien, du réseau de résistance organisé par les jésuites de Lyon.
Le 16 mai 1942, elle s'embarque avec ses parents pour les États-Unis mais refuse de rester à New York, ville qu’elle ressent comme trop confortable en ces temps de guerre. Elle fait tout pour se rendre en Grande-Bretagne où elle arrive fin novembre 1942. Elle y travaille comme rédactrice dans les services de la France libre, où elle est chargée de rendre un rapport sur la situation morale de la France.
Elle rédige plusieurs études sur la nécessaire réorganisation de la France une fois la guerre terminée, en particulier Note sur la suppression générale des partis politiques, Idées essentielles pour une nouvelle Constitution, Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain, et son œuvre considérée comme fondamentale, L’Enracinement. Albert Camus et Hannah Arendt confirmeront par la suite la valeur de ce travail.
Soucieuse de partager les conditions de vie de la France occupée, son intransigeance dérange. Elle doit démissionner de l'organisation du général de Gaulle en juillet 1943, trois mois après son admission à l'hôpital.
Elle souhaite rejoindre les réseaux de résistance sur le territoire français mais est déçue par le refus de l'entourage de de Gaulle (Maurice Schumann, Jean Cavaillès, André Philip) de la laisser rejoindre ces réseaux de la résistance intérieure. Selon eux, elle y risque en effet d'être rapidement capturée par la police française, identifiée comme juive, puis déportée.
Elle passe donc le reste de l’année 1943, et de sa vie, en Angleterre.
Fin de vie
À partir de 1943, sa santé est de plus en plus défaillante. Elle est déclarée tuberculeuse et admise au Middlesex Hospital de Londres le 15 avril, puis transférée le 17 août 1943 au Grosvenor Sanatorium, à Ashford dans le Kent. Elle souffre d’épuisement moral et physique, peut-être même d’auto-privations de nourriture.
C’est au Sanatorium d’Ashford qu’elle meurt, le 24 août 1943, à l'âge de 34 ans d'une crise cardiaque. Elle est enterrée au cimetière catholique d’Ashford.
Philosophie
L’œuvre écrite de Simone Weil a été publiée après sa mort, à l'exception de quelques articles, études et rapports, publiés dans des revues entre 1933 et 1942. Elle propose une lecture nouvelle de la pensée grecque ; elle commente la philosophie de Platon, en qui elle voit « le père de la mystique occidentale » ; elle traduit et interprète aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des « intuitions préchrétiennes », qu’elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec le catharisme.
Ses écrits mêlent la raison aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques. Souvent décrits comme disparates, ils forment cependant un tout, dont le fil directeur est son amour de la vérité, définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré.
Religion, spiritualité, et idées mystiques
Simone Weil n’a reçu aucune éducation religieuse enfant, comme elle en témoigne elle-même dans Attente de Dieu, son recueil de lettres écrites de janvier à mai 1942 au Père Joseph-Marie Perrin. La philosophe y explicite sa position par rapport à l’Église, son attachement pour elle et son refus de compter parmi les convertis. : « J'ai été élevée par mes parents et par mon frère dans un agnosticisme complet ». Elle se voue néanmoins à partir de 1936 à ce qu'elle nomme l'« amour du Christ », et ne cesse d’approfondir sa quête de la spiritualité chrétienne.
Simone Weil se rapproche du christianisme à l'occasion de trois contacts avec la foi catholique qu'elle a elle-même jugés décisifs dans son évolution :
Le premier a lieu en septembre 1935, dans le petit port de Póvoa de Varzim au Portugal, où entendant chanter des cantiques « d'une tristesse déchirante », elle a « soudain la certitude que le christianisme est par excellence la religion des esclaves », et qu'elle ne peut pas ne pas y adhérer.
Le deuxième provient d’une expérience vécue en 1937, alors qu'elle passe deux jours à Assise en Italie, dont elle parle en ces termes : « Là, étant seule dans la petite chapelle romane de Sainte-Marie-des-Anges, incomparable merveille de pureté, où saint François a prié bien souvent, quelque chose de plus fort que moi m'a obligée, pour la première fois de ma vie, à me mettre à genoux. »
Enfin, en 1938, elle assiste à la Semaine sainte à Solesmes en suivant tous les offices, centrés sur la Passion du Christ.
Un des traits essentiels de sa vie est un amour compatissant pour les malheureux : vers l'âge de cinq ans, découvrant la misère des soldats dans la guerre de 1914, elle refuse de prendre un seul morceau de sucre afin de tout envoyer à ceux qui souffrent au front.
Bien qu'elle n'ait jamais adhéré par le baptême au catholicisme, elle se considérait, et est aujourd'hui reconnue comme une mystique chrétienne. Elle est aussi parfois vue comme une « anarchiste chrétienne ». Elle reste néanmoins très discrète sur son évolution, et ce n'est qu'après sa mort que ses amis découvrent sa vie spirituelle.
Nombre de ses textes expriment ainsi un certain “anti-judaïsme”, que nombre d’experts de la religion juive attribue à sa méconnaissance de cette foi.
Le philosophe Emmanuel Levinas, nourri aux mêmes auteurs que Simone Weil, est ainsi très sévère sur la position de cette dernière concernant l'Ancien Testament et le peuple juif. Il pense même qu'elle n'a rien compris au judaïsme.
Les études approfondies qu'elle réserve aux Grecs et aux chrétiens, elle ne les accorde pas aux penseurs juifs, dit-il. Ses certitudes religieuses l'auraient empêchée de comprendre l'histoire. Elle n'a pas vu que l'Ancien Testament est l'expression d'un peuple réel, composé de personnes concrètes, et pas seulement un recueil de contes et historiettes. Ce qui a aveuglé Simone Weil, selon Levinas, c'est la croyance chrétienne en un amour capable de vaincre le mal.
Lui-même Juif survivant de la Seconde Guerre mondiale, il considère que l'histoire a démontré avec évidence que l'amour n'a pas ce pouvoir, et encore moins l'amour souffrant. Levinas croit que le juste qui souffre ne vaut pas à cause de ses souffrances, mais à cause de sa justice. C'est donc la Loi Juive qui, selon lui, en ultime recourt, sauve les Juifs, et le monde entier avec eux. Et, toujours selon Levinas, Simone Weil s'est laissé aveugler par ses préjugés sur cette question.
Postérité
Albert Camus est l'un des premiers à avoir révélé l'importance des écrits de Simone Weil, qu’il considérait comme « le seul grand esprit de notre temps ». Il lui rendit hommage en présentant L'Enracinement comme « l'un des livres les plus lucides, les plus élevés, les plus beaux qu'on ait écrits depuis fort longtemps sur notre civilisation », ajoutant: « Ce livre austère, d'une audace parfois terrible, impitoyable et en même temps admirablement mesuré, d'un christianisme authentique et très pur, est une leçon souvent amère, mais d'une rare élévation de pensée. »
C'est pour faire connaître la pensée de Simone Weil qu'Albert Camus obtint de fonder la collection « Espoir » aux éditions Gallimard.
Le philosophe italien Giorgio Agamben est l’auteur d’une thèse sur Simone Weil, et a vu en elle « la conscience la plus lucide de notre époque ».
La philosophe Hannah Arendt a affirmé que peut-être seule Simone Weil avait su traiter la question du travail « sans préjugé ni sentimentalité ».
À lire :
Ses livres - sélection
Sur la science (Paris, Gallimard 1966), écrits entre 1929 et 1942
Réflexions sur la guerre, revue La Critique sociale, n° 10, novembre 1933
Leçons de philosophie (lycée de Roanne 1933-1934)
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (Œuvres complètes, t. II, vol. 2, 1991), écrites en 1934
La Condition ouvrière, 1937
Note sur la suppression générale des partis politiques, 1940
Cahiers. I (dès oct. 1940, à Marseille), 1940-1942
Cahiers. II, 1re éd. Paris, Plon, 1953, écrits en 1940-1942
La Pesanteur et la Grâce, Extraits des 11 Cahiers écrits à Marseille entre oct. 1940 et avril 1942, Paris, Plon, 1947, 208 p.
Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu, Paris, Gallimard, 1962 (écrites en 1940-1943)
Intuitions pré-chrétiennes, Paris, La Colombe, 1951 (écrites en 1941-1942)
L'Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, 1re éd. Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1949, 381 p. ; rééd. Gallimard, coll. "Folio essais", 1990, 384 p. (Écrit en 1943)
Écrits de Londres et dernières lettres, Paris, Gallimard, 1957, coll. « Espoir » (écrits en 1943)
Écrits historiques et politiques, Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1960
La Personne et le sacré : collectivité, personne, impersonnel, droit, justice, Paris, Allia, 2018 (écrit en 1943)
Œuvres complètes, sous la dir. d'André-A. Devaux et Florence de Lussy, Paris, Gallimard, 1988 : Sur les 16 volumes divisés en 7 tomes prévus, 13 ont parus.
À regarder :
Pourquoi il faut lire Simone Weil aujourd’hui - France Culture
https://www.youtube.com/watch?v=2ZJCrhkDuC4
La Condition ouvrière de Simone Weil – Résumé thématique | Programme prépa scientifique 2022/23
https://www.youtube.com/watch?v=m_dAm-7hraM
Simone Weil "L'irrégulière" | Documentaire
https://www.youtube.com/watch?v=l-VPa-mV0Sk
La vie tragique de Simone Weil
https://www.youtube.com/watch?v=gx7pGHuMy4Y
Écoutez l’épisode
Simone Weil a été présentée par notre invité Christophe André dans l’épisode 10 du podcast.